Marie-Cécile NIERENGARTEN-MAALEM Avocate au Barreau de Toulouse

Quels sont les rôles de l’avocat ?

L’avocat permet aux particuliers, aux associations et aux entreprises de défendre au mieux leurs intérêts, avant, pendant et après une procédure judiciaire. Il a également un rôle de conseil. L’avocat doit se montrer fidèle à son serment : exercer avec dignité, conscience, indépendance, honnêteté et humanité.

Rôle de conseil

Comme le notaire et l’huissier de justice , l’avocat est habilité à :

  • donner des consultations juridiques,
  • rédiger des contrats ou d’autres actes sous seing privé,
  • aider à trouver une solution amiable en cas de litige.

Il communique aux personnes désireuses d’engager un procès une estimation de son coût et des chances de succès.

Rôle de certification

L’avocat peut contresigner des actes sous seing privé. Cet acte :

  • atteste que l’avocat a pleinement éclairé la ou les parties qu’il conseille sur les conséquences juridiques de cet acte,
  • et fait pleine foi de son contenu et de la signature des parties.

Rôle de représentation

L’avocat peut effectuer, à la place de son client, et même en leur présence, tout acte utile devant les diverses juridictions et auprès des différents acteurs de la justice.

Il représente son client pour agir à sa place et en son nom.

Les fonctions de représentation de l’avocat sont donc :

  • postuler : accomplir toutes les formalités du procès au nom de la personne qu’il représente,
  • plaider : prendre la parole et exposer la position de son client au tribunal.

Rôle d’assistance

Lorsqu’il est attaché à leurs services, l’avocat a pour mission de soutenir les personnes qui sont, temporairement ou durablement, en situation de faiblesse, quelle qu’en soit la raison. Il doit rétablir le plus possible un rapport équitable entre elles et les personnes qui les attaquent ou les mettent en cause.

À ce titre, en cas de crimes ou délits, l’avocat a notamment le pouvoir :

  • de s’entretenir avec une personne placée en garde à vue dans les locaux de la police ou de la gendarmerie dès la 1ère heure de l’arrestation,
  • d’accéder au dossier d’instruction à tout moment de la procédure,
  • de demander des investigations au juge d’instruction, qui dispose d’un délai d’un mois pour lui répondre,
  • d’agir au nom des personnes incarcérées.